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 Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]

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Alice N.Tedeschi
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Alice N.Tedeschi


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MessageSujet: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeMar 20 Oct - 14:03

Comme Adriano, Alice était au courant de l’arrivée des nouveaux à Roccianera. C’est pour cela qu’elle avait demandé à ses hommes de se renseigner sur le nouveau prêtre. Il n’y a pas de doute, c’était un prêtre normal qui avait été envoyé par le vatican pour le prêtre, qui devait sans doute commencer à se faire vieux...du moins c'était la version officielle. Mais ce Fausto, n’était pas vraiment un prêtre comme les autres, d’après ses sources on faisait appel à lui quand il était question d’exorcisme ou tout simplement de satanisme. Info ou Intox, elle ne le savait pas encore… surtout que certains de ses hommes étaient loin d’être des lumières. On n’a toujours dit qu’un travail est bien fait quand on le fait soi-même c’est pour cela, que la jeune femme décida de rendre visite au père Dantes. Elle jugerait par elle-même et si cet individu n’est qu’une ruse orchestrée par son cher époux, elle n’hésitera pas une seconde à lui ôter la vie. L’activité démoniaque ne faisait que s’accroître et les chasseurs ne savaient plus où en donner de la tête. Les meurtres, au lieu de se faire plus rares, étaient multipliés par deux. Roccianera n’était plus qu’une simple ville perdue au milieu de nulle part, elle est devenue la ville du diable.

Mettons nous bien d’accord, Alice n’est pas au courant qu’elle a épousé Lucifer en personne et encore moins que son ancienne amie n’était autre que Lilith. Elle sait simplement que ses anciennes relations étaient des démons et ne sait pas encore comment les tuer, malheureusement. Avant son anniversaire de mariage, la belle Alice ne se doutait point qu’elle avait lié sa vie, à la vie d’un monstre. Ce fameux soir, beaucoup d’humains ont été tué, voir dévorés sous les yeux de la jeune femme tandis que d’autres se contentaient de succomber au plaisir de la chair à plusieurs, sur les tables et par moment en se mutilant pendant l’acte. Contrairement à ce que pouvait penser Adriano, sa femme n’était pas devenue folle. Même si au début elle avait dût mal à croire ce qu’elle avait vu, croyez moi tout le monde aurait été choqué et pas beaucoup de gens ne seraient pas devenus fous.



C’est habillée en homme (sa tenue favorite même si l’homme en question ressemblait plus à un jeune jouvenceau) qu’elle pénétra dans ce lieu de culte. Il était fort dangereux pour elle de venir ici puisque les membres du château Tedeschi venaient tous les dimanches à la messe, ironique non? Quand elle pensait à tout ce que Adriano avait fait pour prétendre être un pure catholique, cela faisait sourire la jeune femme.
Ses longs cheveux bruns étaient attachés et très tirés, son visage était un peu dissimulé par un chapeau. Au premier coup d’œil, l’homme qui se présentait à l’entrée de l’église devait avoir entre 16 et 18 ans pas plus, il était un peu trop fins pour des travaux de terres et sans doute pas fort riche, vu ses habits. Un villageois banals de Roccianera, un villageois qui n’était pas digne d’intérêt… et c’Est-ce qu’elle désirait faire paraître… Même si elle savait que si un jour elle recroisait le regard de son monstre de mari, il arriverait à la reconnaître.

Comme tout bon chrétien, Alice se dirigea au confessionnal et attendit que le prêtre daigne pointer le bout de son nez. Quoi qu’il arrive, la jeune De Nevers avait un pistolet dissimulait sous sa veste et son poignard dans sa chaussure.
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Fausto Dantes
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeVen 23 Oct - 21:10

Fausto était assis au fond de l'église, sur un banc qui n'était pas tellement à la vue de tous, bien que lui pouvait voir tout ceux qui entraient et sortaient, sans que ceux-ci ne le remarque outre mesure. Il observait la vie de la ville, de son niveau de spiritualité, des mœurs des habitants de Roccianera envers cette religion. Après tout, s'il avait été envoyé ici, c'était bien parce que certains événements pouvaient laisser croire qu'il s'agissait d'action plutôt... démoniaque. Pourtant, tous ces "braves" gens semblaient être, pour la plupart, de bons dévots, bien que certains lui avaient fait hérisser le poil sans qu'il ne comprenne réellement pourquoi.

Assis droit comme un I, le dos bien calé contre le dossier en bois du banc, se trouvait dans le creux de sa main gauche, un chapelet fait en bois, de taille moyenne, bien assez grand pour l'usage qu'il en faisait. Il semblait d'ailleurs un peu usé par le temps, mais le prêtre n'était pas très regardant à ce niveau, il aimait ce qui était rustique. Dans des gestes plutôt lents et presque invisibles, il faisait passer chaque grain les uns après les autres, récitant pour lui même les Ave Maria et Pater quand il n'était pas distrait par l'entrée d'un nouveau venu.

D'ailleurs, en parlant de nouveau venu, voilà qu'une silhouette l'intrigua un peu plus que les autres. Le jeune homme qui venait de passer les portes de l'église, n'avait, pour commencer, pas retirer son chapeau en signe de respect du lieu, ce qui n'était pas fait pour lui donner des points face à l'Inquisiteur. Ensuite de cela, il se rendit directement du côté du confessionnal, pour y trouver une oreille attentive, prête à le pardonner ensuite pour tous ses péchés.

Une petite moue traversa alors le visage du prêtre. La confession n'avait jamais réellement était sa tasse de thé. Elle lui permettait toujours de voir les plus mauvais côté de l'être humain et il lui était parfois bien difficile d'accorder le pardon divin à des gens de la pire espèce. Surtout que se sachant pardonner, ils pouvaient recommencer, encore et encore, leur vie de débauche sans se soucier plus que cela du reste.

Ca avait un don d'énerver notre ami, quelque chose d'assez impressionnant. Bien sûr, ils n'étaient pas tous comme cela et il y avait toujours de vrais chrétiens pour relever le niveau. Mais plus le temps avançait et plus Dantes avait l'impression de voir le monde s'écrouler dans la décadence.

Il du se faire violence pour sortir de ses songes, afin de se rendre du côté du confessionnal pour s'occuper donc de cette brebis égarée. Rangeant son rosaire dans la poche de son habit monacal, il s'installa de son côté de l'habitacle et poussa avec deux doigts, la petite planche en bois qui séparait l'homme de Dieu du repentir.


- Je vous écoute, mon fils...

Faust’ n’avait pas prit le temps d’observer le visage de son interlocuteur, de toutes les façons, il ne pouvait pas le voir, la grille qui séparait les deux hommes ne permettaient pas de voir qui se trouvait de l’autre côté. S’installant à nouveau comme il l’avait été sur son banc (droit comme un I, le dos bien calé contre la paroi du confessionnal), le prêtre fixa son regard sur un point de la porte en bois devant lui. Concentré sur l’écoute qu’il allait devoir faire pour la personne qui était venue chercher de l’aide auprès de lui.
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Alice N.Tedeschi
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 12:57

C’est le cœur serré qu’elle entendit le prêtre en question entrer dans le confessionnal. Dieu qu’elle détestait faire ce boulot surtout qu’elle craignait d’être obligée de l’éliminer. Vous voyez Alice tuer un prêtre même si c’est un imposteur ? De toute manière elle n’attendait plus grand-chose de dieu, celui-ci avait dût lui tourner le dos dès son mariage avec ce monstre. De plus, elle n’a jamais été une personne fort catholique donc une élimination de plus ou de moins, cela ne changerait rien. A l’abri des regards elle retira son chapeau, cela faisait du bien de laisser ses cheveux à l’air libre, enfin presque. C’est à ce moment là que Fausto prit la parole, cela l’avait toujours fait sourire l’attitude des prêtres avec leur protocole et leur regard protecteur posé sur vous, surtout que la plupart, surtout dans les grandes villes étaient corrompus par l’argent… Parole de Dieu mon œil, le catholicisme était tout comme le satanisme, c’est-à-dire une secte sauf que le catholicisme est autorisé. Alice a toujours été plus ou moins agnostique, ce qui veut dire qu’elle a toujours été sceptique vis-à-vis de la religion et pensait que l’absolu donc dieu(x) était inaccessible. Elle n’a jamais renié qu’il y avait quelque chose ou quelque un mais contrairement aux autres, elle préfère voir avant de croire. Au temps de son mariage avec son abominable mari, il est vrai qu’elle participait aux offices, pour la bonne et simple raison qu’ils étaient les plus riches châtelains de Roccianera et qu’elle croyait lui faire plaisir… la situation s’était révélée ironique n’est-ce-pas. Elle ne put s’empêcher de sourire en coin quand le père l’appela « mon fils » et en profita pour sortir son âme et la pointer en direction du prêtre au cas où. On lui avait appris à ne jamais être trop prudente, au début quand elle était encore naïve, elle avait voulu croire les paroles d’un hérétique, résultat si Andréa n’avait pas été là elle aurait eu sa tête découpait par une hache.



- Mon père pardonnez moi si je suis la femme d’un monstre

Dit-elle d’une voix calme, révélant sa vraie voix et sa vraie nature. Cela ne servait à rien de tourner autour du pot, elle n’avait pas le temps de prendre des pincettes.

- Je m’excuse de ne pas avoir retiré mon chapeau en entrant dans votre église mais s’il y avait eu des gens du château, cela aurait été fort gênant pour moi. Juste pour information, vous avez un pistolet chargeait pointé sur vous.

Elle ne le laissa pas le temps de répondre, et toujours d’une voix calme et contrôlée, ajouta.

- Mes hommes ont enquêté sur vous, bizarre qu’un prêtre exorciste viennent dans notre aimable petite ville. Qu’êtes venu faire mon père ? Si j’étais vous, je n’essayerai pas de mentir, cela ne serait pas digne d’un prêtre et je serai navrée de devoir tirer sur un ecclésiastique.

Peut-être avait-elle était un peu trop vite et trop franche mais elle était sûre de ses sources, ce n’était pas un simple prêtre, il était plus que ça sinon le Vatican ne tiendrait pas autant à lui et ne se casserait pas la tête à toujours le protéger.

- Je vous écoute mon père, plus vous parler, plus je vous expliquerai ce qui se passe réellement à Roccianera. Ca me semble équitable !

Elle attendait sa réponse, son arme toujours pointée vers lui.
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Fausto Dantes
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeLun 2 Nov - 14:28

Fausto resta quelque peu dans l’expectative en entendant la voix du jeune homme, qui était, en fait, bien celle d’une femme. O joie… voilà qui pourrait le faire s’inquiéter de la suite de ses paroles, car si cette personne aimait se déguiser en homme, ça ne cachait assurément rien de bon. Surtout qu’elle venait de lui dire qu’elle était mariée à un monstre… mon Dieu, qu’allait telle bien pouvoir lui avouer de si horrible ? Il aurait bien posé la question, mais elle continua sans lui laisser le temps de faire quoi que ce soit.

L’homme d’église fronça les sourcils en écoutant la suite de son récit, cette jeune femme semblait être en « cavale », ou en tous les cas, ne voulait pas qu’on la reconnaisse. Des gens du château… à croire que tout ceux qui venait de cet endroit n’était pas des plus recommandables, il aurait d’ailleurs prit un peu plus de temps à ses réflexions, si son interlocutrice ne lui avait pas fait la remarque qu’elle le menaçait d’une arme.

Ses sourcils se froncèrent un peu plus et il resta dans sa position, sans bouger d’un pouce. Il détestait qu’on le menace ainsi, pour lui, la violence n’avait jamais rien résolu. Une sueur froide coula le long de son échine, ce n’était pas la première fois qu’on le menaçait de mort ainsi, mais c’était toujours aussi déplaisant.


- Me tuer ne vous aidera en rien, ma fille. Il avait bien appuyé sur ses dernières paroles, malgré le fait qu’elle ne semblait pas être prête à lui laisser dire quoi que ce soit. Je ne suis pas votre ennemi. Enfin, si elle était du bon côté de la barrière évidement, mais pour l’instant, il ne pouvait pas en être totalement sûre.

Ses hommes ? Qui étaient ses hommes ? Et qui était-elle ? Voilà des questions qu’il faudrait qu’il éclaire au plus vite, pour mieux cerner le personnage et pouvoir lui apporter les réponses qu’elle souhaitait, sans risquer de se prendre une balle entre les deux yeux.

- Je suis venu apporter mon aider au père de votre paroisse, ma position d’exorciste n’est pas ce qu’il faut retenir.

Après tout, c’était plutôt le fait qu’il soit inquisiteur qui pouvait inquiéter certaine personne. Pourquoi est-ce que ça pourrait inquiéter cette femme et son équipe en l’occurrence ? Elle arrivait à l’intriguer pourtant, elle semblait en savoir pas mal sur cette ville et c’était bien ce qu’il cherchait depuis qu’il était arrivé. Quelqu’un qui pouvait l’aider à comprendre ce qu’il se passait dans cette région. Il est vrai que sa proposition paraissait équitable, pourtant, le prêtre ne pouvait s’empêcher de se méfier, peut-être déjà parce qu’il avait une arme chargée pointée sur lui, ce n’était pas vraiment pour lui permettre d’avoir confiance en son interlocutrice.

- Peut-être que si vous m’expliquiez pourquoi vous me menacer ainsi, je pourrais être un peu plus ouvert à la discussion avec vous, comprenez que je n’apprécie que très peu votre façon de faire…

Si la jeune femme était intelligente, elle baisserait peut-être son arme. Car gagner la confiance de Dantes, n’était pas la chose la plus aisée et il n’était pas non plus du genre à délier sa langue aussi facilement. Par contre, si elle baissait son arme, cela permettrait à l’homme de revoir son jugement et peut-être d’accepter de lui faire légèrement confiance et lui dire ce qu’elle attendait de savoir.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeJeu 5 Nov - 21:46

Peut-être qu’elle y avait été un peu fort, mais la Dame était sur les nerfs en ce moment. Rien ne se déroulait comme prévu, elle devait faire face à une grossesse surprise très gênante sans oublier que ses hommes, pour la plupart commençaient à avoir sérieusement peur. La semaine dernière, Alice avait encore eu la malchance de retrouver au détour d’une ruelle le cadavre d’un de ses chasseurs, ce n’est pas très plaisant à voir et comment voulez-vous remonter le moral de vos troupes après ça ? De plus, elle préférait maintenir en respect ses interlocuteurs pour ne pas être prise par surprise mais là, elle se dit qu’il ferait mieux qu’elle baisse son âme si elle voulait avoir une discussion normale et constructive avec cet homme. Il fallait qu’elle arrête de voir le mal partout, si ça se trouve il était de son côté et il ferait un allié redoutable pour combattre les corrompus et rendre à Roccianera son prestige d’antan.

- Désolée, question d'habitude.

Dit-elle d’une voix calme et qui faisait voir qu’elle n’était pas si désolée que ça même si sa manière avait été un peu trop brutale… après tout c’est son boulot et imaginez, si elle passait son temps à demander pardon…..
Bon pourquoi ne pas tout lui avouer, après tout si son interlocuteur ne se révélait pas être véritablement ce qu’on avait dit de lui, il ne lui resterait plus qu’à le suivre en sortant du confessionnal et à presser sur la détente.


- Si je vous parle de démons ? Cela vous dit-il quelque chose mon père ? Je suis Alice Tedeschi, la femme du maître du château Tedeschi.

Elle avait dût mal à poursuivre, la fameuse nuit où elle avait découvert la vraie nature de son mari et de certains membres du château était un des pires jours de sa vie. Elle en faisait encore des cauchemars, ces images l’a hanté… Elle se demandait comment elle avait été aussi stupide pour croire qu’elle avait enfin trouvé le bonheur.

- Comme vous pouvez le voir je ne suis pas morte… Je pense que vous avez entendu parlé de ma disparition. La fête de mes 1 ans de mariage a été très spéciale… Je ne sais pas ce qu’il avait en tête mon époux ce soir là, s’il croyait que ça allait me plaire mais en tout cas je peux vous confirmer que malheureusement peu d’humains habitent dans le domaine Tedeschi… Si vous voulez garder votre tête sur vos épaules il ne faut mieux pas fréquenter Adriano et ses sbyres…

La pilule aurait sûrement du mal à passer, mais elle n’avait pas envie d’y aller délicatement et de parler par métaphore. Comme je vous l’ai dit précédemment, le temps ne joue pas en faveur des chasseurs.

- Je continuerai si vous me dite qui vous êtes et surtout ce que vous veniez faire ici !

Si ce prêtre avait une présence d’esprit, elle n’essayerait pas de mentir à Alice.
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Fausto Dantes
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 3:35

Fausto ne put s’empêcher un sourire ironique suivit d’un léger ricanement alors que la jeune femme s’excusait de son comportement. Pour une mauvaise habitude, s’en était une et il faudrait qu’elle voit à en changer quand elle serait avec lui, ou ils risquaient bien de ne pas réellement s’entendre. Certes, l’homme de foi était du genre patient et prêt à beaucoup de chose, mais il ne fallait pas non plus lui demander la lune, quand on pointait une arme sur sa personne. C’était le genre de chose assez désagréable qui avait tendance à lui donner envie de faire l’inverse de ce qu’on pouvait lui demander. Juste pour montrer à son interlocuteur armé, qu’il n’avait pas peur ou en tous les cas, le lui faire croire. Tout était une question de bluff, encore fallait-il savoir l’utiliser et notre homme avait appris à le faire depuis bien longtemps. Ce n’était pas comme s’il mentait, non, il le faisait pour empêcher l’autre de faire une bêtise et de condamné son âme aux tortures éternelles de l’Enfer. En ayant eu une vague vision à plusieurs reprises, il ne le souhaiterait même pas à son pire ennemi. De plus, avoir ce genre de comportement déstabilisait bien souvent l’agresseur qui finissait par se retrouver désarmé sans avoir réellement comprit l’aboutissement de la chose.

Bien sûr, à l’instant, il avait un problème de taille, celle qui le menaçait se trouvait être protégée par une cloison de bois, qu’il ne pouvait pas traverser par simple aide du Saint Esprit, malheureusement. Il devrait donc voir à se montrer un peu plus prudent. Quoi qu’il se savait encore assez vif pour réussir à sortir bien rapidement du confessionnal afin d’aller trouver quelques bonnes âmes pour l’aider à neutraliser le danger. Prônant la non violence, il se voyait mal lui sauter dessus pour lui arracher son arme. Par contre, si elle l’obligeait à en arriver là, il le ferait.


- Etranges habitudes que les vôtres, ma fille. Pourquoi sont-elles aussi préventives ?

Elle était là pour lui parler non ? C’était bien pour cela qu’il posait des questions. Elle prit alors les devant, se présentant sans plus attendre. Ce qui ne manqua pas de laisser notre ami des plus perplexes. Bien sûr qu’il avait entendu parler d’elle, le père Gabriel n’avait pas manqué de lui faire part de cette terrible affaire. Personne n’avait comprit pourquoi du jour au lendemain, la jeune épouse du châtelain avait disparue sans laisser d’adresse. Les mauvaises langues y voyaient déjà tous les signes d’un meurtre dûment préparé. Pourtant, bien que l’inquisiteur avait quelques doutes sur la nature profonde d’Adriano Tedeschi, il ne le voyait pourtant, pas encore, en assassin. Mais la vertu a toujours eue nombre de masque et il savait à quel point il devait s’en méfier.

- Tout dépend de quels démons vous me parlez…

Pas à dire, son interlocutrice avait réussi, en quelques mots, à avoir droit à toute son attention, il en avait presque oublié la menace du pistolet. Après tout, dès qu’elle avait mentionné le mot « démons », elle ne pouvait que l’intéresser.

D’ailleurs, pas besoin d’en demander plus, qu’elle continua sur sa lancée et le prêtre resta silencieux, totalement à l’écoute de ses paroles. Comprenant parfaitement la mise en garde, il ne risquait peut-être pas de la suivre à la lettre, mais l’avait notée. Il devrait donc resserrer ses questions sur Tedeschi, sans pour autant attirer trop l’attention sur sa personne, quoi qu’en l’occurrence… c’était assurément raté.


- Que c’est-il passé cette nuit là ? J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer votre mari et il m’a parut être un homme, pourtant, des plus agréables.

Malgré cette odeur de violette qui semblait lui coller à la peau. Si Dantes parlait ainsi, c’était simplement pour pousser la jeune femme à lui en dire toujours plus, un interrogatoire officieux en quelque sorte. Après tout, il se méfiait déjà de cet homme, avant même qu’on ne lui dise quoi que ce soit.

Ah… voilà qu’ils arrivaient à la partie « donnant-donnant » de leur échange, l’homme d’église resta alors quelques instants silencieux, glissant une main dans la poche de son habit, pour aller effleurer le rosaire qui s’y trouvait, comme s’il cherchait une réponse à ce qu’il devait faire pour la suite avec ce simple contact.

La dame s’était dévoilée, il pouvait bien l faire à son tour, donner une marque de confiance, il se décida donc de répondre à sa question, sans détour.


- Je suis le père Fausto Dantes, mais j’imagine que vous le savez déjà, l’une des raisons de ma présence dans cette ville est dû à ce qu’il s’y passe. Le Vatican a entendu que certains actes qui se sont déroulés par ici pourraient être survenir de quelques êtres « démoniaques ». En ma qualité d’expert sur ce point sensible, ils ont pensé bon de me faire venir, pour vérifier la véracité de ces rumeurs. Et à vous entendre, j’ai comme l’impression qu’ils ont bien fait… est-ce que je me trompe ?

Ca, c’était fait. Maintenant, elle savait tout ce qu’elle avait à savoir sur sa personne, qu’il était donc une sorte d’enquêteur envoyer par le Saint Siège pour mener son enquête. Et si elle était bien renseignée, elle devait déjà être au courant de tout cela. Il verrait bien si elle mettrait sa qualité d’inquisiteur sur le tapis. Ca avait son importance certes, mais surtout pour ce que cette fonction lui apportait comme plus, des droits de passages que de simples prêtres ne pourraient avoir.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeSam 14 Nov - 14:46

    La petite Alice naïve avait laissé place à une combattante, calculatrice et forte. Elle avait appris à rester sur ses gardes et a prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas mettre la vie de ses hommes en danger et celle des habitants de cette petite ville. Le premier mois où elle avait créé avec Andréa ce clan de chasseurs, il y avait eu trop de perte car ils avaient sous estimé le pouvoir des démons et aujourd’hui elle était déterminée à ne pas faire la même erreur, quitte à passer pour une rustre. Voilà pourquoi elle optait pour la prévention et enquêtait sur tous les nouveaux venus de Roccianera.

    - J’ai vu beaucoup de gens mourir et cela à cause de méthodes trop laïcistes.

    Le père Fausto était donc bien ce qu’il prétendait être, du moins ce que lui avait dit le chasseur était la vérité. Il était donc dans son devoir de le mettre en garde, elle n’avait pas envie d’avoir un autre cadavre sur les bas, encore moins un prêtre.

    Elle souri lorsque Fausto lui confia qu’il avait rencontré son mari et que celui-ci c’était montré charmant. Alala sacré Adriano, qu’il s’étouffe avec ses bonnes manières apparentes.


    - Je n’en doute pas, je suis même certaine qu’il a glissé dans la conversation que je souffrais de délire.

    Son détestable mari ne perdrait rien pour attendre. « folle » il n’avait pas trouvé mieux. Cela faisait quelques jours que certains villageois ne parlaient plus de mort ni d’infidélité mais de folie. Et dieu sait que cela avait le don d’énerver la belle Alice qui contrairement à ce qu’on pouvait dire avait un esprit saint !

    - Je vais tout vous raconter.

    Elle prit son souffle et sentit déjà une boule dans le ventre en repensant au passé.

    - Adriano est un homme charmant, du moins en apparence. J’ai été très heureuse avec lui et comblée. Il m’a dit que la fête de nos 1 ans de mariage serait une fête inoubliable et très différente des autres. Tout se passait à merveille, du moins pendant la première heure. Après les invités commençaient à manger comme des porcs, des femmes et des hommes se faisait… elle se reprit, après tout elle s’adressait à un prêtresuccombaient au plaisir de chair n’importe où et à plusieurs, pendant que d’autres se faisaient dévorer par des sortes de grand loup aux crocs immenses… Des personnes que je côtoyais n’avaient plus un regard d’humain, leurs yeux étaient complètement noir sans distinction entre pupille, iris et cornée. Sans oublier que certains d’entre eux n’avaient plus le visage d’un humain mais de monstre tel qu’on le voit dans la bible.
    Alice n’arrivait plus à trouver les mots pour expliquer ce qu’elle avait vu ce soir là. Elle espérait que le père Fausto allait la croire car là il avait toutes les raisons de la croire folle.
    - Je me suis donc enfuie, je sais ce n’est pas très courageux de ma part mais je ne savais pas quoi faire d’autre. Il est vrai que je n’ai jamais été une fervente catholique mais je ne suis pas non plus du genre à accepter ces massacres. Mes soupçons se sont confirmés quand j’ai vu des invités revenir chez eux, en ayant un comportement différent. Je ne sais rien de plus et encore moins comment les tuer. Je sais seulement, pour avoir eu cette triste expérience, que quand on les blesse, la blessure se referme.

    Elle avait mis du temps à se remettre de cette petite expérience mais maintenant cela l’avait rendu encore plus forte. La belle Alice pleine de joie et de vie était morte, pour laisser place à une femme scénique et réaliste.

    - Libre à vous de me croire ou pas mais si Adriano sait que vous êtes là pour enquêter sur les disparitions et sur les meurtres et surtout si vous approchez du but, je pense qu’il n’hésitera pas une seconde à vous supprimer et à inventer un mensonge correctement monté, pour expliquer votre disparition.
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Fausto Dantes
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeLun 23 Nov - 22:03

Fausto pouvait comprendre que la jeune femme ne prenait plus de gants pour approcher les gens, si une grande partie de ses connaissances étaient décédées à cause d'un manque de vigilance, mais il trouvait qu'elle exagérait un brin.

- Quand même... je ne suis qu'un pauvre prêtre, bien loin d'être armé et qui ne vous veux assurément que du bien. N'est-ce pas l'origine de ma fonction, ma fille? Hum?

Autant tenter de tirer sur la corde sensible, enfin, si la religion et ceux qui la représentaient avait un quelconque poids à ses yeux. Si ce n'était pas le cas, c'était bien dommage. C'était triste de constater que plus le temps avançait et moins le respect qui était du à son travail baissait. Pourtant, ils n'étaient pas tous pourri jusqu'à l'os dans leurs rangs, certains, comme Dantes, faisait tout pour garder une image des moins sales de l'Eglise. Chose de plus en plus difficile en ces temps troublés...

L'homme soupira légèrement de dépit à ses pensées, mais resta pourtant attentif à celle qui se trouvait de l'autre côté de la paroi. Elle n'avait pas fini de parler, elle était prête à poursuivre et bien sur, lui, était tout à fait prêt à entendre la suite de son histoire.

Un sourcil s'haussa légèrement, tandis que la jeune femme émettait un doute sur ce qu'aurait pu dire son cher et tendre. Et elle n'avait pas tord. Elle voyait clair dans le jeu de cet homme en tous les cas.


- Je vous mentirais, si je disais que ce ne fût pas le cas. Mais croyez bien, que même si vous êtes en train de me menacer avec une arme, je suis tout à fait disposé à croire qu'il m'a menti.

Car l'ecclésiaste doutait sincèrement qu'Alice puisse avoir une déficience mentale. Après tout, elle semblait totalement sure d'elle, sachant parfaitement ce qu'elle faisait, c'était donc faire preuve d'une certaine intelligence et non pas d'une folie...

La main qui s'était déjà glissée dans la poche de son habit, se resserra sur le rosaire qui s'y trouvait, alors que le récit de cette fameuse nuit se faisait. Un cauchemar éveillé à ce qu'il comprenait. Ce n'était pas la description des scènes d'orgies qui pouvaient le mettre le plus mal à l'aise, il savait bien que dans ce genre de milieu aisé, c'était un hobby auquel nombre de gens s'adonnaient, non c'était plutôt le reste qui le mettait mal à l'aise et finissait par lui faire froid dans le dos.

Les derniers mots étaient arrivés à ses oreilles depuis quelques secondes déjà, mais Fausto restait silencieux, il s'était signé inconsciemment, voilà bien des faits qui prouvaient que le démon était parmi eux... Seigneur, dans quelle galère l'avait-IL encore mis?


- Ma fille, cela va peut-être vous paraître bizarre de la part d'un prêtre, mais j'ai tendance à être un peu comme Saint Thomas et à avoir besoin de croire pour voir, pourtant, je ne met en aucun cas votre parole en doute. Car lui aussi, au final, avait croisé plus d'un démon dans sa vie. Je ne crains pourtant pas votre mari, mais je suis curieux de savoir ce que vous attendez de moi? Vous êtes venue pour chercher de l'aide? Me supprimer ou simplement me mettre en garde?

Autant qu'elle en vienne aux faits. Après tout, il se méfiait déjà du châtelain, bien avant les mises en garde de sa jeune épouse. Elle ne faisait que confirmer ses doutes sur lui. Voilà tout. L'inquisiteur serait donc doublement sur ses gardes en sa présence.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeMar 15 Déc - 20:04

Elle écouta attentivement le prêtre sans lui répondre. Elle était complètement perdue dans ses pensées.

- Je suis là pour découvrir qui vous étiez vraiment et savoir les raisons de votre arrivée. En l’occurrence, comme vous n’êtes pas un de ses partisans. Je suis là pour vous prévenir mais aussi pour vous proposer mon aide au cas où. Les lieux ne sont pas sûres. De plus, nous sommes à la recherche de partisans pour notre cause… donc si vous pouvez nous être d’une quelconque aide… cela m’épargnerait, peut-être de ramasser les cadavres de mes hommes.

Elle avait décidé de lui parler avec franchise. Cela ne servait à rien de tourner pendant des heures autour du pot. S’il acceptait de les aider à sa manière, cela lui serait bien utile. S’il préférait rester sur la réserve et ne pas choisir un camp, elle aurait fait la démarche de le prévenir. Après tout, comme elle, il était humain. Ils avaient un ennemi en commun.

- Vous n’êtes pas obligé de me croire. Et j’espère que vous n’assisterez jamais à un massacre à cause d’un des chiens de l’enfer. Si un jour, vous découvrez le vrai visage d’un des membres du château, j’ai bien peur que cela devienne le dernier jour que vous aurez sur cette terre….

La jeune femme sortit du confessionnal à visage découvrir. Invitant par cette occasion, le prêtre à la découvrir. Elle ne risquait pas de rencontrer un membre du château. Il était trop tard pour venir prier de toute manière. Au pire, elle fera comme d’habitude… elle jouera les cavaliers justiciers et s’échappera pour leur fausser compagnie.

- Faite attention à vous mon père. Tant qu’Adriano ne connaîtra pas le sujet de votre venu, vous n’aurez rien à craindre de lui. Mais, ce n’est qu’une question de temps. Il est beaucoup plus malin et calculateur que l’on pourrait le croire.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeVen 25 Déc - 23:33

[HRP: S'cuse pour l'attente... en plus c'est foireux.]

Cette jeune femme avait de bonnes attentions au final, c'était juste sa façon de faire qui n'était pas réellement au goût de notre prêtre. Mais personne n'appréciait de se savoir menacer avec une arme. Elle voulait l'aider, tout en lui demandant son aide, étrange, enfin c'était un peu comme du donnant-donnant. Il haussa un sourcil et se passa une main dans les cheveux, il savait depuis qu'il avait mis les pieds dans cette ville que quelque chose de pas net s'y déroulait, mais plus il rencontrait des gens et leur parlait, plus tout cela se confirmait.

- Votre aide est toujours la bienvenue, ma fille. Si vous pensez pouvoir réellement faire quelque chose pour moi. En ce qui concerne mon aide à votre cause, il faudra m'en dire plus sur ce que vous faites, j'imagine que vous êtes loin de faire parti d'un groupe d'oeuvre caritative...

Un peu "d'humour" n'avait jamais tué personne, n'est-ce pas? Massacre des chiens de l'Enfer... un terme tout à fait accrocheur pour notre inquisiteur, il avait déjà pu avoir l'occasion d'observer des scènes pour le moins étranges et dur à croire si l'on ne l'avait pas vu de ses propres yeux, Dantes n'avait donc pas de peine à croire ce que cette personne lui disait.

Comme je vous l'ai déjà dit, je suis prêt à croire votre récit.

En tous les cas, il se souvenait de la discussion qu'il avait eu avec le châtelain le jour de son arrivée et tout ce qu'il avait pu lui dire sur sa jeune femme, se faisait balayer en un clin d'oeil alors qu'il l'avait face à lui, quand elle sortit du confessionnal.

Sans attendre, Faust' se leva à son tour, pour lui faire face, avec un léger sourire en coin. Tout à fait calme et sur de lui, ce n'était pas son genre de montrer quand il doutait, jamais, il n'était pas infaillible assurément, mais il devait faire sentir le contraire. Après tout, Dieu le protégeait, non?


- Votre mari sait ce que je suis venu faire ici, puisque j'enquête sur les meurtres qui se passent dans cette ville... il ne m'a pas paru dangereux ou menaçant pendant notre échange. Mais je prends votre mise en garde, ma fille. Si vous avez besoin de moi, vous savez où me trouver.

L'homme de foi avait besoin d'en savoir plus pour devenir un membre actif du groupe qu'elle devait mener, mais cela n'empêchait pourtant pas Faust' de montrer qu'il était prêt à les aider, d'une façon ou d'une autre.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeMar 29 Déc - 0:39

    Cette discussion avait été loin d’être pénible. Elle se sentait soulagée d’avoir averti le prêtre et pour une fois, depuis longtemps n’avait pas eu besoin de faire usage de la force. Pour l’instant Fausto n’était pas en danger, enfin la jeune femme l’espérait. Adriano était déjà au courant des raisons de la venue de l’individu… il devait se méfier, envoyer quelques uns de ses hommes pour le surveiller ou orchestrer des histoires mensongères.

    - Non ne nous sommes pas une association caritative

    Dit-elle en souriant. Que cela faisait du bien de sourire… cela faisait des mois que cela ne lui était pas arrivé.

    - Nous protégeons les innocents de notre mieux et essayons de trouver un moyen pour renvoyer ces choses en enfer. Ce n’est guère une partie de plaisir, pour défendre notre cause, nous sommes dans l’obligation de faire couler le sang !

    Où était donc passer la belle brune aux mille et une toilette… la noble qui passait son temps à se pouponner devant le miroir pour plaire à son mari… très loin maintenant.

    - Je pense que vous vous rallierez à notre cause quand le moment sera venu. Vous êtres trop précieux pour cette église, les gens ont besoin de votre réconfort. De plus, si vous décidez de vous fondre dans notre petit groupe, vous signez votre arrêt de mort. J’attend juste de vous une oreille attentive et curieuse sur les bruits qui courent. Beaucoup de monde se confient au prêtre sans peur, je pourrais peut-être en apprendre plus sur la menace qui nous entoure.

    La jeune femme recouvra son visage. Il était temps pour elle de regagner la planque de son clan. Elle n’allait pas encore pouvoir se reposer cette nuit. Comme toutes les autres, elle mènera un groupe d’homme pour traquer les « chiens » des enfers qui traînent dans l’ombre en attendant une proie. Si seulement, elle découvrait comment arrêter ces massacres. Alice se sent trop vulnérable, après tout elle n’est qu’humaine. Qu’Est-ce qu’une humaine peut faire face à des démons ? Dans la bible se sont les anges qui terrassent les démons… où sont-ils cela d’ailleurs ?! Elle aurait bien besoin d’un coup de pouce du seigneur… à moins qu’il n’est déjà renié Roccianera… peut-être que cette ville appartient pour toujours aux enfers. Tant de questions bizarres mais aucune réponses.

    - à bientôt j’espère mon père. Faite attention à vous. Si vous avez besoin de me contacter, adressez vous à la châtelaine du domaine De Nevers, Gisèla.

    Elle le salua avant de disparaître derrière la grande porte de l’église.
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MessageSujet: Re: Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto]   Pardonnez moi mon père, si je dois vous tuer [Fausto] I_icon_minitimeMar 5 Jan - 2:50

Bien que le prêtre ait utilisé l'humour pour tenter de dédramatiser la situation un minimum, il était pourtant parfaitement conscient de la gravité de ce qu'avait pu lui dire la jeune femme et ce qu'elle continua à faire d'ailleurs. Il fronça les sourcils à ses dernières paroles, décidément, il n'aimait pas savoir que le sang coulait ainsi, que des innocents périssaient, même s'ils avaient acceptés cet état de fait.

Le problème, c'est qu'il ne connaissait pas de façon de faire qui marchait à tous les coups pour renvoyer les démons en enfers. Sa spécialité étant quand même l'exorcisme il savait y faire dans ce domaine, mais ça n'avait rien à voir quand on s'attaquait à des bestioles qui n'avait pas de corps d'emprunt... qui n'avait pas d'hôte à polluer. Une moue traversa son visage, si tout ce que cette Alice disait était vrai, ils étaient sincèrement dans de sales draps et s'en sortir ne serait assurément pas une partie de plaisir. Dans son esprit, d'ailleurs, une acceptation se fit naturellement, il pourrait ne pas revenir de ce voyage, si Dieu avait décidé de le rappeler à lui ici, il l'accepterait.

Faust' ne fit aucun commentaire, juste un petit signe de croix, avant qu'ils ne reviennent sur son propre cas et son entrée au sein de ce petit groupe de résistants. La jeune femme n'avait pas tord, montrait un esprit assez perspicace d'ailleurs, oui, les gens avaient besoin de lui et il n'était pas prêt à les quitter ainsi. Un hochement positif de la tête accompagna ses paroles, il était entièrement d'accord avec elle, sauf sur un point.


- Je vous aiderais au mieux de mes capacités ma fille, mais sachez que malgré tout, je ne pourrais briser le secret de la confession. Si certaines choses me sont dites ainsi, je ne pourrais vous en faire part.


Hey oui, l'inquisiteur était droit et fidèle à ses principes, mais cela ne l'empêcherait pas de trouver une façon détournée pour prévenir ces gens. Il espérait juste qu'elle comprendrait cela. Il la regarda se travestir à nouveau, en silence, les deux mains croisées devant lui. Déjà perdu dans ses propres pensées, analysant tout ce qu'il avait entendu... ça faisait beaucoup à avaler en une fois et il savait qu'il n'était pas au bout de ses peines. L'intuition.

- De même, ma fille. Que Dieu vous garde. Fit-il avec un léger sourire, tout en abaissant légèrement la tête, alors qu'elle lui donnait un nom qu'il enregistra fissa. Une parente assurément. Ne vous inquiétez pas, je vous tiendrais au courant. Prenez soin de vous et des vôtres...

Ses yeux suivirent alors la silhouette jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision et il resta dans sa position encore une bonne minute, à contempler la porte massive de l'église. Secouant ensuite la tête, Dantes quitta d'un pas lent le choeur de l'église pour aller s'asseoir à nouveau à sa place, il avait besoin de réfléchir consciencieusement à tout cela.

Ca n'allait pas être une partie de plaisir, il pouvait y mettre sa main à couper!


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