Une rencontre si... Amusante [Milo]

Mon père Dieu est une ordure. Réctification, Dieu est une grosse ordure, et si je le pouvais, je le détruirai sans attendre. Malheureusement, je ne le pouvais pas. Personne ne le pouvait, et encore moins une personne dans mon genre. Non, surtout pas une Succube avec un cœur d'humaine. J'avais faim mais ne mangerai pas, encore une fois. Et pourtant, j'avais faim. Un bon verre de vin rouge ne m'aurait pas fait de mal, loin de là. Des humaines – six pour être précis – étaient dans la rue tout près de moi. Hélas, je n'avais pas le droit d'y toucher. Le temps passait, mais pas assez vite à mon goût. Plus les minutes s'écoulèrent, et plus j'avais envie de jouer. Malheureusement, les autres filles de la Isola, toute indisponibles. Je m'engagea alors dans une petite ruelle pour tombé nez à nez avec un homme. Il était de taille moyenne. Des épaules larges, le torse confortable. Sa peau est clair, son visage ovale révèle d'une autorité et d'un caractère fort, avec des pommettes peu saillantes. Ses cheveux sombres et courts sont propres et entretenus. Ses yeux d'un bleu très clair vif et farouche. Je lui souriais. Il était assez charmant pour ce type d'homme. Je le regarda dans les yeux en souriant.

-Bonsoir !

Invité

Depuis peu Milo avait foulé la terre de Roccianera . Enchanté d'y être malgré une arrivée douloureuse et mouvementé, il avait du se remettre de sa blessure durant quelques jours avant de pouvoir de nouveau fréquenté les rues tel un chat noir glissant le long des murs. Il investissait un appartement en mauvais état, lui rappelant à quel point il n'était pas digne de temps de misère, et surtout, lui rappelait sa vie à Napoli, en particulier le jour où son père l'avait mis à la porte. Ce soir là, il se tenait devant le fenêtre aux verres tâchés en observant les rues mourir progressivement. Lentement et pensivement, il se malaxait les main comme pour pouvoir ranimé le sang qui s'écoulait au creux de ses paumes. Un simple réflexe, généralement annonciateur d'un mauvais coups. Pour choisir judicieusement une victime, il faut savoir frapper à l'instant juste. Milo s'habilla d'un long manteau noir avant de claquer la porte dans son dos.

Traversant les ruelles étroites, encore fraîches de la rosée, Milo s'élança d'un pas tranquille, observant discrètement du coin de l'oeil les passant. Il s'arrêtant sur une terrasse en carrefour d'une rue plus massive et s'installa à l'ombre d'un mur. De là où il se trouvait, il pouvait surveiller les aléa de chacun sans attirer l'attention sur lui. Chaque regard qui se déposait sur lui l'alarmait silencieusement, craignant que quiconque ne puisse reconnaitre en lui le noble déchus de Napoli.

*Cette bourgade est loin de tout et surtout de Napoli ! Qu'es-ce que je crains de ces bouseux ?!*

Après s'être réconforté silencieusement, il se ranima d'une nouvelle et vive flamme. Une jeune femme blonde venait de descendre la rue. Elle n'avait rien d'une noble et devait certainement être la servante d'un aristocrate réfugié dans un manoir hors de la ville. Milo déposa avec hâte quelques lires, pour le café et commença à la suivre discrètement. Il maintenait une certaines distance afin de ne pas attirer l'attention sur lui. Dans son esprit tordu et malade, il commençait déjà à imaginer ce qu'il ferait d'elle. Il allait la guetter pendant plusieurs jours tel un félin aux aguets. Quand l'occasion se présentera, il la coincera quelques part et l'enlèvera de son quotidien pour s'amuser avec elle. Elle pleurerait, hurlerait, essayerait de le frapper et cela ne fera que grandir son excitation. Il s'amusera avec elle avant de finalement l'exécuter, lui voler son âme. Alors qu'il rêvassait déjà à ce qu'il lui ferait subir, il fut interrompu subitement dans sa course, tombant nez à nez avec une femme. Il se stoppa d'un bond, fronçant les sourcil face à cette femme qui le saluait. Son regard se durcit lorsqu'il croisa celui de la jeune brune. Il la délaissa d'un regard durant quelques secondes, juste le temps de remarquer qu'il avait perdu de vue sa victime. Finalement, il rebaissa ses yeux vers celle qui l'avait interrompu.

-Hum bonsoir...

Peut-être que tout n'était pas perdu, songea-t-il rapidement en observant plus distinctement la brunette. Douce, pulpeuse, elle avait dans ses yeux le crépitement d'un brasier, chose qui retint particulièrement son attention. Elle était charmante, il faut bien l'avouer. Il baissa la tête en se passant une main dans les cheveux. Il releva la tête, le visage brillant de nouvelles expression. Il avait troqué sa dureté précédente contre un sourire emplie de charme.

-Pardonnez-moi de ma brusquerie ... je peux vous offrir un verre pour me faire pardonner ?

Cet homme dégagé une aura si mystérieuse... Un passé lourd se profilé derrière lui je le sentais. "-Hum bonsoir..." Oh bah non, il est pas gentil ... Je le fixa assez durement, comme un homme pouvait-il parlé à une femme aussi belle que moi de cette façon? Il baissa la tête en se passant une main dans les cheveux. Quand il releva sa tête, son regard avait changé passant de sa dureté précédente contre un sourire emplie de charme. "-Pardonnez-moi de ma brusquerie ... je peux vous offrir un verre pour me faire pardonner ?" Je lui souriais, un sourire qui se fessait aguicheur. Je me retourna vers la ruelle.

-Pardonnez moi si je vous ai fait manqué un petit amusement... Je ne vous avez pas vu.

Je lui souriais, bah quoi? Emilliano s'amuse bien avec une salle humaine alors pourquoi je n'aurais pas le droit d'en faire autant? Après tout je suis la Reine des Succubes !! Fille de Dieu, déchue, chassé du Jardin D'Eden, pervertie l'âme d'Ève ! Je lui tendit mon bras. Lui son corps était musclés, dessiné avec grâce. Mon père ne l'avait pas raté sa on pourrai lui dire. Mais bon il n'était pas aussi parfait que mon mari, Emilliano. Tient ou était-il celui la? Oh et puis zut, j'ai faim et ce jeune garçon va me donné ce que je veut je le ressent.

-Si c'est avec vous, j'en serai ravie très cher.

Je lui donna le bras et nous entrons dans un petit bar.

-Oh au faite je me nomme Chiara, et vous cher ami?

Invité

Un frisson lui parcouru l'échine lorsqu'elle lui parla tout d'abord. "Petit amusement" ? Que voulait-elle dire par là ? Il lui avait pourtant semblé être discret durant son début de chasse. Derrière ce sourire qu'elle affichait, Milo devina quelques chose de plus puissant en elle, une ruse, un talent dont il ne discernait pas encore toutes les facettes. Il laissa s'enfuir ce léger frisson, habitué à afficher une parfaite confiance en lui. Il étira un peu plus son sourire, gavé de sens divers, à la fois provocateur, méfiant et séducteur. Il se contenta de répondre avec une vague de mystère dans les yeux.

-Il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul, mais il n'y a pas de honte à préférer le bonheur.

Enfin, chez lui, le bonheur est particulièrement subjectif. Il n'est jamais plus heureux que lorsqu'il goute la chair d'une femme pulpeuse ou lorsqu'il retire l'âme des corps. Son bonheur à lui, égoïste et malsain. La jeune inconnue accepta alors son invitation à boire un verre. Il hocha lentement la tête tel un salut aristocratique discret avant de la laisser passer son bras autour du sien.

-Je suis enchanté de votre rencontre, Bellissima, Mon nom est Milo, Milo Luciano.

Sur ces quelques mots, il l'entraina dans l'un de ces bar trop petit pour les ivrognes de bas étages mais suffisant pour qu'un noble reste discret. Il n'offrirait pas le vin à une ravissante créature dans un décor de gueux. Le bar se révéla plus propre qu'il ne l'attendait, éclairée de chandelles qui tamisaient la luminosité de cet espace réduit. Il laissa la donna s'installer sur l'une des chaises, la guidant d'une main et s'installa à son tour au bord du comptoir.

-Votre meilleur vin, mon brave

lança-t-il à l'homme du bar.

Celui-ci disparut à la recherche d'une bouteille. Milo se retourna vers Chiara, déposant sur elle un regard caressant mais teinté de cette éternelle sournoise à l'origine de son sarcasme naturel. La lumière dorée des bougies glissait sur ses pommettes sombres, soulignant ses yeux d'un bleu clair, expressif et envoutant.

-Je suis curieux de savoir ce que fait une femme de votre prestance, seule, dans ces rues si mal fréquentée... ?

Il esquissa un sourire en coin. Lui même faisait parti de ces mauvaises fréquentation. Derrière sa noblesse se cachait un tueur plus impitoyable que le bandit caché au coin de la rue avec son poignard. c'est tout un art de créer la douleur et savoir la transmettre avec justesse pour pouvoir en jouir de sa pleine puissance. Milo était au dessus des hommes, il l'était parce qu'il était le prédateur de ces créatures faibles dont il faisait partit.

Le serveur revint avec la bouteille et servit deux grands verres d'un nectar bordeaux, aussi épais que le sang encore fraichement saigné. Milo saisit son verre et le leva à l'attention de la jeune femme.

-A notre rencontre et ... à votre beauté...

Il porta le verre à ses lèvres et ferma les yeux le temps de boire quelques gorgée de vin. Il n'était pas le meilleur, mais il n'était pas non plus imbuvable. Puis Milo reposa délicatement son verre à pied sur le comptoir de bois sombre, sobre et luisant.

Un frisson lui parcouru l'échine, je savais que j'avais provoqué un soupson de peur chez lui. Il étira un peu plus son sourire, gavé de sens divers, à la fois provocateur, méfiant et séducteur. "-Il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul, mais il n'y a pas de honte à préférer le bonheur." Le bonheur? Le bonheur est une chose qu'il ne m'est impossible d'avoir... Alors a quoi bon en parlé? Je le regarda en souriant. "-Je suis enchanté de votre rencontre, Bellissima, Mon nom est Milo, Milo Luciano." Milo... Un nom si exitant !

-Moi de même cher ami.

Sur ces quelques mots, il m'entraina dans le bar. Il me laissa m'installer sur l'une des chaises, me guidant d'une main et s'installa à son tour au bord du comptoir. "-Votre meilleur vin, mon brave" Celui-ci disparut à la recherche d'une bouteille. Son regard se tourna vers moi, je le dévora des yeux, provocatrice. "-Je suis curieux de savoir ce que fait une femme de votre prestance, seule, dans ces rues si mal fréquentée... ?"

-Je recheche une personne... Peu-être pour me tenir compagnie... Peu-être pour m'amusé avec lui ou elle comme un simple jouet... Mr Luciano, ne vous fiez pas au apparance... Elles peuvent être trompeuse.

Je lui souriais, un sourire emplis de mystère. Le serveur revint avec la bouteille et servit deux grands verres d'un nectar rougatre. Milo saisit son verre et le leva à mon attention "-A notre rencontre et ... à votre beauté..." Je lui souriais et le remerçia d'un signe de tête. Je prit le verre et le porta à mes lèvres. Le liquide coula dans ma gorge, cela me fit un bien fou... Puis Milo reposa délicatement son verre et je le regarda.

-Et vous que fessiez vous dans cette petite ruelle?

Je prit mon menton dans mes mains et le fixa en souriant.

-Je suis de nature curieuse.

Invité

Milo se pencha sur le comptoir afin d'observer plus distinctement ses traits. Son regard brillait de désir et de charme, devant lesquels tombaient de très fine mèches noires et acérée qui lui caressaient doucement les pommettes. Ce qu'elle lui disait était intéressant, cela lui évoquait beaucoup sur la personnalité de la jeune femme. Visiblement, elle est genre à s'amuser, à enchainer les mâles pour son plaisir égoïste ... un peu comme lui, en réalité.

-Il est étonnant qu'une femme de votre envergure ait besoin de compagnie ...

Même s'il est décrit comme fou et insatiablement sadique par les gens de Napoli, il n'en reste pas moins un très fin orateur, capable de jouer sur les mots, en faire des armes, des provocations contre autrui et surtout, s'amuser avec eux. Si une femme de sa trempe ose dire chercher de la compagnie, c'est qu'elle cherche seulement le plaisir de chair qu'il peut provoquer. Elle parla d'ailleurs de jouet, ce qui le renforça dans ses pensées. Mais Milo n'était pas un objet, pas un jouet. Lui était le prédateur, le mâle, il aime le défi, les risques et les plaisirs.

-Au fond, nous sommes tous les jouets de quelque chose ! L'importance, c'est la valeur que le joueur nous accorde, n'est-ce pas ?

Milo n'aimait pas être le jouet de quelqu'un mais il savait reconnaitre où la vérité était. Il avait consacrée sa vie aux pratiques noires, le satanisme et son fondateur le diable lui-même. Il était le jouet de Satan, le jouet de sa rancœur, la folie, le jouet du mal. Et là, le mot jouet prenait une toute nouvelle ampleur à ces yeux, il n'était plus un simple objet du mal, mais son appendice, le prolongement de son bras, et cela le rendait fier. Et lorsqu'elle lui parla d'apparence trompeuse, Milo ne put que sourire et hocher la tête. Il savait mieux que personne ce que cela signifiait, sans pour autant faire le rapprochement entre Chiara et Lilith. D'ailleurs, étais-ce vraiment évident à bien y regarder ?

-Ce que je faisais ?

Milo s'interrogea mentalement. Il ne devais pas être trop explicite dans ce qu'il allait dire, mais d'un autres côté, il avait le sentiment qu'elle le savais déjà.

-Disons ... que moi aussi je cherchais à m'amuser...

Il affubla ces quelques mots d'un clin d'oeil discret avant de boire une nouvelle gorgée de vin. Il voulait s'amuser, certes, mais pas de la façon dont toutes personnes rationnelles peut penser. Son plaisir, il le trouve dans la violence, la soumission à la chair, le goût du mal dans ses veines. Il voulait capturer l'objet de sa conquête, la violenter pour ensuite la sacrifier. C'est à ses yeux, une façon de s'amuser. Il s'accouda de façon à approcher son visage du sien.

-Dites-moi, vous venez souvent "libertiner" dans le coin... histoire de vous consacrer quelques soirée dans mon calendrier

De là où il se trouvait, il pouvait sentir son parfum voluptueux le transpercer et faire battre son sang dans les tempes. Elle se livrait à lui d'une facilité presque ennuyante mais peu importait. Ce soir, il était partit chercher du plaisir auprès d'une dame, d'une victime, et même si les défis sont attrayants, il ne faut pas ignorer les plateaux servis.

» Milo Luciano